Dix millions de personnes en âge de travailler sont aujourd’hui concernées par le cancer dans notre pays. Et pourtant, 3 personnes sur 4 considèrent qu’il est difficile de parler cancer en entreprise. Le cancer reste en effet, et encore de nos jours, un sujet tabou dans notre société.
Les Elles du Groupe BPCE , sensibilisées par ces femmes touchées par cette épreuve , ont décidé de se saisir de cette cause afin qu’ensemble , salariés, managers, RH, médecins on puisse relever le défi de « l’innovation sociale au service des femmes, des hommes et du collectif ».
L’attente devait être grande car la mobilisation a été forte et dans de nombreuses entreprises du Groupe BPCE.
Aidées par l’association « Cancer@work », 5 tables rondes se sont déroulées en janvier dernier afin de libérer la parole, de poser un diagnostic de la situation dans notre groupe et de co-construire les premières briques d’une feuille de route d’avenir.
Quand la parole se libère, l’émotion prend souvent le dessus et ce fut le cas évidemment marquant ainsi l’impérieuse nécessité d’accompagner non seulement les salariés malades mais aussi leurs collègues et leurs managers parfois maladroits et souvent désemparés face à la maladie, l’intimité de chaque situation et la nécessité de continuer à «faire tourner le service».
Le talent de la dessinatrice Lilil Sohn temoignera de ces moments de partage.Notre groupe, fort des valeurs historiques des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires, ne pouvait pas rester en dehors de cette question de société qui concerne directement ou indirectement beaucoup de ses 115000 salariés.
Un colloque national, organisé par le MIS (Montpellier Institut du Sein) et de sa généreuse fondatrice le professeur Cécile Zinzindohoué, s’est d’ailleurs tenu à Montpellier le 29 janvier dernier sur ce thème précisément.
Les Elles du Groupe BPCE se sont jointes aux Audacielles de la Caisse d’Epargne du Languedoc-Roussillon pour participer aux débats, mieux comprendre les problématiques et récupérer des bonnes pratiques d’autres entreprises françaises.Tout reste à faire maintenant, mais la voie est ouverte, la mobilisation réelle.
Chacune et chacun d’entre nous devons nous sentir concernés et pouvons être utiles pour que notre groupe fasse partie des leaders sur de tels sujets de société.